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QUELLES DIFFÉRENCES MAJEURES CARACTÉRISENT LES ASSUREURS DE CHAQUE CÔTÉ DE L’ATLANTIQUE ?

 

Posted on décembre 19, 2018

by Didier MILLET (Fondateur 10Gitalconseil)

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Sur les 3 domaines généraux de l’assurance que sont IARD, Vie et Santé, on constate des différences plus ou moins fortes suivant les branches.

En général, on trouve outre-atlantique beaucoup plus de services accompagnant les garanties proposées.  C’est un atout de compétitivité pour les acteurs de l’assurance. Les Européens commencent à s’en inspirer ou même innover.

Une illustration significative concerne la branche Santé.

Beaucoup d’options viennent compenser les couvertures non fournies par l’Etat. La variété des dispositifs sociaux (ex : Sécurité sociale en France, Obama Care…) place les assureurs dans des conditions différentes. Dans ce domaine la valeur ajoutée des services qui enrichissent les garanties d’assurance est largement étendue : par exemple, lors d’un séjour dans un établissement de soins, pourquoi ne pas embarquer dans un produit d’assurance des options comme écran de télé, place de parking, qualité du service de restauration, voiturier, conciergerie…

La non tacite reconduction dans les pays anglo-saxons,

Elle joue un rôle prépondérant dans la relation Client. Elle exige une excellente combinaison de la connaissance client avec l’action commerciale. La récente Loi Hamon amènent les acteurs français sur ce terrain.

Sur la branche Vie, c’est surtout la variété des produits qui fait la différence.

On retrouve des mécanismes communs mais ce sont les canaux et les conditions de fonctionnement et de commercialisation qui diffèrent. La “bancassurance”, qui capitalise sur l’expertise financière, est présente en Europe et pas sur le continent américain.

Quelques exemples concrets de différences de maturité du marché entre l’Europe et les Amériques :

  • En France et en Europe, il reste fréquent d’aller voir son assureur. Dans le monde anglo-saxon, le contact est dépersonnalisé : l’accès à internet favorise ce changement qui se généralise.

  • L’association d’une offre de services à une assurance en marque blanche est très développée dans le marché anglo-saxon, quoique le retard de la France et de l’Europe se comble très vite.

  • Enfin une plus grande attention portée à la valeur perçue par les assurés, ainsi que la simplification, nécessitent de passer à une gestion par client plutôt que par police et contrat. Cela signifie qu’il faut retrousser entièrement la façon d’appréhender les processus et les stimuli qui les déclenchent : de nouveau un défi aux systèmes d’information et à l’organisation.

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